Société

Publié Le 03 Avril 2025 a 14:42

Pour le ministre, les coûts de production liés à l'alimentation animale dépassent 60%. Afin de remédier à cette problématique, le gouvernement a mis en place diverses initiatives, dont une exonération partielle des droits et taxes douaniers sur les intrants et matériels de production, variant entre 7 et 15%, destinés à l'alimentation animale.

Conscient que la modernisation des infrastructures de production, de transformation et de commercialisation est essentielle pour valoriser les produits d'élevage, l'État de Côte d'Ivoire a lancé plusieurs programmes, tels que le Projet de Modernisation du Secteur Avicole (PMSA) et le Projet d'installation des Abattoirs de Côte d'Ivoire (PAVCI). Ces initiatives ont permis l'acquisition de 240 bâtiments d'élevage de poulets clé en main, dont 90 pour les pondeuses et 150 pour les poulets de chair, entraînant une production de 7,5 millions de poulets de chair, soit une augmentation de 10%.

Pour ce qui concerne l'alimentation des ruminants, une banque nationale de gênes fourragères, un jardin botanique d'essences fourragères ainsi que des champs semenciers ont été mis en place pour contribuer à la conservation et à la diffusion de ces ressources.

En ce qui concerne la traçabilité des animaux et des produits animaux le gouvernement a opérationnalisé un système d'identification des animaux dont le lancement a été fait en 2024.

Par ailleurs, 09 Centres d'Application et de Spécialisation spécifiques aux filières animales ont été créés en 2023 dont les missions principales sont l'amélioration génétique et la formation qualifiante des acteurs. Ces centres (incubateurs) ont acquis une cinquantaine de vaches laitières de la race Girolando du Brésil et une cinquantaine de géniteurs porcins performants de la France. A ce jour, ce sont 2 360 reproducteurs performants de porcins et d'ovins qui ont été diffusés et plus de 300 jeunes formés.

CICG