Société Publié Le 18 Avril 2025 a 12:52 |
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Lancement des opérations de terrain du PRESFOR dans le Cavally : le directeur général de l'AFOR invite au respect des intérêts de toutes les parties prenantes |
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Source: CICG | |
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Abidjan, le 17 avril 2025 - Le directeur général de l'Agence Foncière Rurale (AFOR), Bamba Cheick Daniel, a invité, le mardi 15 avril 2025, dans la région du Cavally, au respect des intérêts de toutes les parties prenantes à la campagne de lancement des opérations de terrain du Programme de Renforcement de la Sécurisation Foncière Rurale (PRESFOR). |
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"Aucun malentendu ne doit continuer de persister au moment où le PRESFOR entre dans sa phase active dans chacune des 16 régions couvertes par le projet. Le PRESFOR a pour objectif de renforcer la cohésion et le vivre-ensemble entre les communautés pour une Côte d'Ivoire solidaire. Et rien d'autre. Tous les intérêts des parties prenantes doivent être respectés conformément à la loi", a déclaré le directeur général de l'AFOR. Au cours de la réunion technique avec le corps préfectoral, les services déconcentrés du ministère de l'Agriculture, les élus et cadres, puis de la réunion publique avec l'ensemble des parties prenantes, Bamba Cheick Daniel a fait remarquer que la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relatif au domaine foncier rural, n'est pas discriminatoire sur l'usage des terres. "Tout détenteur de droits fonciers coutumiers, qu'il soit Ivoirien ou étranger est éligible au certificat foncier. Dire autre chose ou avoir une attitude contraire à cette disposition pertinente de la loi, ne peut être acceptée", a-t-il dit. Le directeur général de l'AFOR a rappelé que la loi sur le domaine foncier rural a été votée à l'unanimité des députés de l'époque, malgré un contexte politique difficile. C'était après la présentation du projet de loi à toutes les régions de la Côte d'Ivoire, qui l'ont adoubé. "Le PRESFOR ne vise pas à arracher les terres des Ivoiriens pour les donner aux étrangers et vice-versa. C'est archi-faux et cela n'est même pas possible puisque la loi donne le pouvoir de décision aux populations elles-mêmes. (...) L'AFOR n'intervient dans le processus que pour veiller à sa transparence et sa régularité", a-t-il insisté. Bamba Cheick Daniel a cependant appelé les comités villageois de gestion foncière rurale à travailler dans la transparence et l'équité, en ne rejetant pas les dossiers de demande de certificat foncier sur la base du patronyme ou de la nationalité du demandeur. "Une telle façon d'agir peut faire peser de lourdes menaces sur la paix dans la région", a-t-il indiqué. CICG |