Société

Publié Le 16 Juillet 2025 a 07:30

Cette campagne qui s'étend aux véhicules administratifs, consiste à instaurer des points de contrôle de police dans le district d'Abidjan afin que les plaques « banalisées » ou « fantaisistes » soient totalement retirées de la circulation. « Pour l'instant, nous retirons les plaques, nous installons les plaques régulières et nous continuons la phase de sensibilisation. En cas de récidive, d'autres mesures seront prises », a souligné Oumar Sacko, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation.

Selon lui, cette opération qui fait partie des missions de la police nationale, bénéficie du soutien de sa structure pour renforcer le volet communication. Le but de l'opération est d'améliorer la sécurité routière ainsi que la traçabilité des véhicules, dans une optique de sécurité intérieure. Pour ce faire, chaque immatriculation doit rester conforme, lisible et réglementaire.

Pour Oumar Sacko, l'opération vise à mettre un terme à l'incivisme sur la voie publique, invitant les usagers à se conformer aux nouvelles recommandations et à respecter la réglementation en vigueur en matière d'immatriculation.

Le Commissaire Divisionnaire Major, préfet de police d'Abidjan, Yéo Kollo, a souligné que cette opération ne relève pas uniquement de la police nationale : « chacun doit s'impliquer pour faire respecter les textes de loi ».

Concernant les véhicules particuliers, la sanction est la mise en fourrière, tandis que pour les véhicules administratifs, les plaques fantaisistes sont retirées et confisquées. « Tant qu'il y aura ces plaques fantaisistes et banalisées, l'opération se poursuivra », a-t-il assuré.

CICG