Faits divers Publié Le 03 Juin 2025 a 12:46 |
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À Odienné, un jeune gérant mobile money disparaît après avoir perdu un pari sportif de 3,4 millions |
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Source: linfodrome.com | |
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Un jeune gérant d'agence mobile money âgé de 22 ans, vide sans pitié les caisses de son patron et disparaît dans la nature avec un montant de 3,4 millions de Francs CFA à Odienné, au quartier Kamatela. |
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La Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) d’Odienné n’a pas fait cadeau à R. E., un jeune gérant d’agence mobile money qui a parié sur un match sportif en ligne et « tape sèchement le poteau », comme le disent les Ivoiriens. Après avoir misé plus de 2 millions sur une équipe qui s’est fait corriger 5 buts à zéro, le jeune homme, sans autre solution, prend la poudre d’escampette. Un rêve envolé en un coup de sifflet finalTout commence au quartier Yankafissa, le 28 mai 2025. Le responsable d’une agence mobile money alerte la BRI d’Odienné : son gérant, un Béninois de 22 ans, est introuvable, tout comme les téléphones de service et la totalité de la caisse, soit 3.479.808 FCFA.
L’affaire est prise au sérieux. À peine six heures plus tard, le suspect est localisé et arrêté au quartier Kamatela. Il tombe de Charybde en Scylla. Lors de son interrogatoire, le jeune homme passe aux aveux. Il confesse avoir détourné les fonds pour parier en ligne sur une application très connue de pari sportif. Un million serait parti dans une "course", et le reste plus de 2,4 millions englouti dans un match de football où son équipe a pris l’eau de toutes parts. Un véritable coup d’épée dans l’eau. La BRI frappe fort, la justice prend le relaisPour les forces de l’ordre, le dossier ne traîne pas. La cybercriminalité, le jeu en ligne et les dérives liées aux fintechs sont surveillés de près. Cette affaire vient s’ajouter à une série d’arrestations dans la région du Kabadougou. La BRI d’Odienné, en misant sur la réactivité, remporte son propre match contre l’insécurité. R. E. a été remis aux autorités judiciaires pour répondre de ses actes. Quant à ses rêves de fortune express, ils se sont envolés aussi vite que l’argent des caisses. Comme le dit l’adage : à force de vouloir courir deux lièvres à la fois, il n’en a attrapé aucun. Mominé COULIBALY |