Arts/Culture

Publié Le 13 Mai 2025 a 07:15


10ème anniversaire des Journées Mémoires : la ministre Françoise Remarck réitère l'engagement à faire de la Côte d'Ivoire un pôle mémoriel d'envergure internationale
Source: CICG
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Abidjan, le 12 mai 2025- Sur le site historique de Kanga Nianzé, à Tiassalé, lieu de mémoire et point de départ des esclaves, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a réaffirmé l'engagement du gouvernement à faire de la Côte d'Ivoire un pôle mémoriel d'envergure internationale, structuré, bien pensé au bénéfice des communautés.

C'était lors de la commémoration du 10? anniversaire des Journées Mémoires de l'Association des Antillais et Guyanais de Côte d'Ivoire, portant sur le thème « Marronnage, résilience et liberté ». Ce, en présence de l'ancienne Garde des Sceaux et ministre de la Justice de France, Christiane Taubira, l'ambassadeur français en Côte d'Ivoire, Jean-Christophe Belliard, la présidente de l'Association des Antillais et Guyanais de Côte d'Ivoire (AAG-CI), Rollande Orsinet-Etté, ainsi que de nombreuses autres personnalités.

"L'engagement du Président de la République, son Excellence Alassane Ouattara, du gouvernement, à travers mon département ministériel, des chercheurs, des autorités préfectorales et municipales, les populations de Kanga Nianzè, à qui je rends hommage, est total !!! Ce site sera celui de la transmission et de la paix", a répété la ministre, lors de cette Journée des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.

Pour Françoise Remarck mémoire collective, pour rendre hommage aux femmes, aux hommes et aux enfants arrachés à leur terre, à leur famille, à leur humanité.

"À Kanga Nianzé, dans le lit de la rivière sacrée Bodo, sur le Nianzé, les esclaves déportés subissaient un dernier rituel : un bain purificateur censé effacer leur passé, leur mémoire, leur nom. Ce site, comme tant d'autres à Grand-Lahou, Sassandra, Fresco, ou encore Broubrou, porte les stigmates d'un passé longtemps enfoui sous le silence. Grâce à l'Etat de Côte d'Ivoire, aux recherches pluridisciplinaires menées par nos archéologues, historiens, anthropologues, linguistes, chercheurs et avec l'appui de l'UNESCO, ces lieux sont désormais identifiés, documentés et destinés à être valorisés", a-t-elle relevé.

Pour rappel, c'est en 1994, à Ouidah au Bénin, que l'UNESCO a lancé le projet "La Route de l'esclave" aujourd'hui "Les Routes des personnes mises en esclavage". Et le 10 mai est la date symbolisant la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité en France.

CICG



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