Faits divers

Publié Le 16 Janvier 2025 a 07:53

Les accidents de la circulation sont devenus fréquents en Côte d’Ivoire. Le vendredi 10 janvier 2025, en début de soirée, un jeune homme, âgé d’environ 20 ans, a violemment percuté un camion transportant du sable à Niakaramandougou, est une ville située au nord de la Côte d'Ivoire, à environ 50 kilomètres au sud de la ville de Korhogo.

Les circonstances de l’accident

L’incident s’est produit au carrefour de la Nationale A3, équipé de feux tricolores fonctionnels. Selon les premiers éléments recueillis, le chauffeur du camion effectuait une manœuvre pour accéder à la ville lorsque le drame s’est produit.

« Le jeune homme circulait à moto à vive allure, cherchant manifestement à éviter l’arrêt imposé par le feu rouge imminent. Il est entré en collision frontale avec le poids lourd », a rapporté un témoin oculaire auprès de nos confrères de l'AIP. 

Cette version des faits est corroborée par plusieurs autres témoins présents sur les lieux. 

Conséquences de l’accident 

Le motocycliste, grièvement blessé, a été immédiatement transféré à l’hôpital général de Niakara avant d’être évacué vers le centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, dans la région de Gbêkè. L’impact violent lui a causé de multiples fractures, notamment aux deux bras et à une jambe. 

Le commissariat de police de Niakara a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident. 

Depuis l’instauration du permis à points en 2023, chaque conducteur ivoirien débute avec un capital de 12 points, qui peut être réduit en cas d’infractions. L’État a également déployé de nombreuses caméras de surveillance sur les grandes artères du pays pour mieux réguler la circulation. 

Selon le ministère des Transports, entre 1 000 et 1 500 personnes perdent la vie chaque année sur les routes ivoiriennes. Face à ce constat alarmant, le gouvernement multiplie les campagnes de sensibilisation et appelle les usagers de la route, en particulier les conducteurs, à faire preuve de prudence et de vigilance. 

Flavia GUEU (STG)