Faits Divers Publié Le 18 Septembre 2025 a 16:43 |
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Chu de Cocody : une journaliste et sa mère malade, dépouillées de leurs biens par un rôdeur |
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Source: Worldcanalinfo.com | |
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Le centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody a été le terrain de chasse d’un malfrat. Une journaliste et ses parents ont subi les conséquences de son œuvre, fait qu’elle a relaté dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans le courant du mois de mai 2025, la journaliste dans une radio de la place, XCL, a sa mère qui est mal en point. Pour ses soins, il y a nécessité d’une hospitalisation et c’est au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Cocody qu’elle a été accueillie. Arrivées au Chu de Cocody le 30 mai 2025, elle, sa mère souffrante ainsi que la sœur ainée de sa mère, ont été reçues par le personnel soignant. Et admises dans une chambre au service Rhumatologie, tout se passait bien, raconte-t-elle. Epuisées par les événements de la journée, elles ont décidé de prendre un moment de répit. Vu déjà qu’il faisait nuit. « Nous avons décidé vers 1h du matin de dormir un peu parce que nous étions vraiment épuisées. J’étais avec maman qui est malade et sa grande sœur », a-t-elle relaté dans la vidéo. En tout cas, c’était un repos bien mérité. Cependant, le sentiment d’apaisement qui les animait va disparaitre à leur réveil. Un voleur expérimenté La femme de média a expliqué que « aux environs de 3h du matin, on se rend compte que les deux portes de notre chambre sont ouvertes et nos téléphones ont été volés ». « Cinq téléphones ont été volés, tout notre argent, même le chapelet de ma mère. J’avais mon IPhone, mon Samsung. Ma mère avait son Techno qu’on avait achetée lors de la fête des mères. Il n’y avait pas de code. La grande sœur de ma maman avait un Android avec un Samsung à touches. On se rend compte que tous nos portables ne sont pas là », s’est-elle étonnée. Elle a ajouté qu’elle était « tellement dépassée, étonnée de voir qu’il n’y avait aucune trace d’un voleur ». « On n’a rien entendu comme si on était droguée. C’est comme si on avait dormi depuis longtemps », a-t-elle dit. La réaction du personnel soignant Après ce constat, la journaliste est allée informer le personnel soignant de cet incident dont elle et ses parents ont été victimes. Ces derniers ont juste banalisé l’affaire parce que c’est un phénomène qui est très fréquent dans cet établissement hospitalier. « L’aide-soignante de garde nous dit, ici on vole. La chambre même dans laquelle vous êtes, avec la chambre voisine, c’est leur quotidien. Chaque fois on vole » a-t-elle relaté. La réponse de l’aide-soignante l’a laissée de marbre. Elle fût choquée par cette révélation, au point de se lancer dans un questionnement : « Mais ce n’est pas sérieux ce que vous dites, comment on peut voler dans un hôpital ? Et si vous savez que c’est courant pourquoi vous ne nous avez-vous pas informé, pour qu’on prenne nos disposition ? ». Ce qu’a fait l’administration Au levée du jour, accompagnée de son frère, elle s’est rendue à l’administration pour non seulement comprendre ce qui se passe et s’enquérir des dispositions à prendre. Mais là-bas, selon ses dires, un bon accueil n’a pas été au rendez-vous. Face à cela, ils ont préféré se confier à la police. Ainsi, une plainte a été déposée au Commissariat de police. Toutefois, « Pour nous, on attend qu’il y ai un retour de la part de l’administration mais également du commissariat, mais rien », a-t-elle été déçue. L’affaire va connaître un autre rebondissement deux semaines plus tard. En effet, la responsable du service rhumatologie va entrer en contact avec la famille. Elle laisse entendre qu’elle n’avait pas eu vent de leur situation. La journaliste qui n’en revenait pas a donc décidé de parler de ce phénomène de vole au Chu de Cocody sur les réseaux sociaux. Une décision, à l’entendre , qui a créé une tout autre réaction de l’administration qui a finalement avoué que ce n’était pas un cas isolé. « Malheureusement ce sont des comportements qui se passent ici et qu’on est désolé et qu’on va mettre l’affaire entre les mains de la justice et vous revenir après », fait savoir l’administration à la consoeur. Seulement, après deux mois passés dans ce service du Chu de Cocody, elle et sa famille n’ont toujours pas eu un retour significatif de leur interlocuteur. « Nous avons fait deux mois au Chu de Cocody et on n’a eu aucun retour » s’est-elle indignée. Ce qui remet en cause la sécurité des patients et les proches admis dans le Chu de Cocody. Notons que jusqu’au moment où cet article est mis sous presse, les parents de la consoeur demeurent toujours dans l’attente et aucun bien dérobé n’a été ni remboursé ni restitué. Eloïne Yao |